Le mal du siècle
Parmi l’assez longue litanie des maux du siècle, le cancer se taille la part du lion. Les femmes sont particulièrement touchées, avec une recrudescence du cancer du sein, des cancers des ovaires ou encore du cancer du col de l’utérus. L’aspect mystérieux et parfois totalement inexpliqué de cette maladie confine aux sommets de l’injustice. Si certaines femmes savent avoir des prédispositions, un terrain héréditaire favorable avec des antécédents de cancer de l’utérus dans la famille par exemple, certaines autres contractent la maladie sans raison apparente. Quelques pistes sérieuses comme la cigarette, la soumission à des éléments radioactifs, la respiration prolongée d’amiante dans des locaux aux anciennes normes, constituent des explications plausibles, désormais appuyées par des études scientifiques pointues. Mais dans de nombreux cas, le crabe malfaisant gambade insidieusement et jette son dévolu au hasard sur un logis anatomique jugé accueillant.
Des séquelles financières
Si l’on peut aujourd’hui vaincre la maladie, il faut y consacrer tout son temps, et l’énergie ou les cheveux ne sont pas les seuls sacrifices à consentir. Cette affection de longue durée puise aussi dans les réserves financières. Si les soins de base et les traitements médicaux sont en partie remboursés par la sécurité sociale et les mutuelles, les frais annexes ne le sont pas. Le cancer implique, pour être vaincu, des séances de sophrologie, des soins esthétiques et parfois des prothèses aux coûts faramineux peu pris en considération. Parallèlement, les revenus d’une patiente atteinte baissent souvent, faute de présence sur son lieu de travail. C’est pourquoi la souscription d’une assurance cancer destinée aux femmes est une démarche prudente. Le capital versé dès le diagnostic, restant totalement libre d’utilisation, sans justificatifs, permet de faire face aux soins complémentaires, ou à la prise d’une aide à domicile.